
“Race blanche” et Valérie Pécresse : Bartolone maintient ses propos
Il ne regrette pas ses propos. Sur le plateau d’I-Télé vendredi, Claude Bartolone a affirmé : “Je n’enlève aucun des mots” prononcés à l’égard de Valérie Pécresse, qu’il appelle désormais “la candidate de monsieur Sarkozy”. “Je n’ai pas le moindre regret”, a‑t-il ajouté.
La tête de liste de la gauche en Ile-de-France a réaffirmé que “poser une affiche où il est écrit : “il ne faut pas que l’Ile-de-France devienne la Seine-Saint-Denis de Claude Bartolone”, c’est jeter l’opprobre sur 1,5 million d’habitants.”
Le Premier ministre Manuel Valls a apporté ce vendredi son soutien à Claude Bartolone, sur France Inter, même s’il n’a pas voulu réagir aux propos tenus par le président de l’Assemblée nationale sur la “race blanche” et Valérie Pécresse.
#Valls sur France Inter, à propos de la “race blanche” Je ne commenterai pas cette petite phrase, ça ne m’intéresse pas” #Bartolone
— Les Ateliers du CFJ (@AteliersduCFJ) December 11, 2015
“Nous n’avons pas pété les plombs”
La tête de liste de gauche en Ile-de-France a par ailleurs fait part de son émotion après la lettre envoyée par le maire de Juvisy (Essonne). Dans celle-ci, Orge Robin Reda (Les Républicains), où il accuse notamment M. Bartolone d’être “la parfaite incarnation des élus mafieux dont nous ne voulons plus”. Claude Bartolone a confirmé qu’il avait déposé plainte et a exprimé sa colère : “Vous imaginez la violence de ces propos? Cinquante ans après mon arrivée en France, on me reproche encore de ne pas y être né, d’avoir un père italien.” Le président de l’Assemblée nationale s’interroge : “est-ce parce que je n’appartient pas au système, je n’ai pas fait l’ENA?”
En cette fin de campagne très tendue en Ile-de-France, Claude Bartolone a malgré tout nuancé : “Non, nous (avec Valérie Pécresse, ndlr) n’avons pas pété les plombs !”