
Préfecture de police de Paris: la piste terroriste écartée
Selon les informations de France Inter mercredi 30 octobre, les enquêteurs ne privilégient plus la piste terroriste dans l’attaque menée par Mickaël Harpon le 3 octobre dernier. Ce geste serait, selon les enquêteurs, la conséquence d’un «délire mystique et suicidaire». Un constat également partagé par Jean-Charles Brisard, le Président du Centre d’analyse du terrorisme.
Selon les conclusions de l’un des services enquêteurs diligentés par le Parquet national antiterroriste (#PNAT), l’attaque à l’arme blanche à la préfecture de police de #Paris ne serait pas un attentat (sources proches de l’enquête)
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) October 28, 2019
Toujours selon les informations de France Inter, il n’y aurait, à ce jour, aucun élément tangible qui permettrait de rattacher le geste de Mickaël Harpon à une idéologie terroriste. Ses relations avec une mosquée de mouvance salafiste à Gonesse (Val-d’Oise) ne serait pas l’élément déclencheur de son geste meurtrier. Armé d’un couteau en céramique, l’informaticien de 45 ans a tué trois policier et un agent administratif, avant d’être abattu.
Les auditions de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale à ce sujet doivent démarrer ce mercredi à 15h. Didier Lallement, le préfet de police de Paris, devra s’expliquer sur les manquements ayant conduit à l’attaque de la préfecture.
Jules Bedo