Gérald Darmanin accusé de viol : la Cour de cassation valide le non-lieu

La Cour de cassation confirme, mercredi 14 février, le non-lieu en faveur du ministre de l’Intérieur, dans l'affaire de la plainte pour viol de Sophie Patterson-Spatz.

Le dossier Gérald Darmanin est clôt. La Cour de cassation a rejeté, mercredi 14 février, le pourvoi formé par Sophie Patterson-Spatz, qui accuse Gérald Darmanin de l’avoir violée en 2009, rendant définitif le non-lieu rendu en faveur du ministre de l’intérieur dans cette affaire.

Après des enquêtes classées et des démêlés procéduraux, Mme Patterson-Spatz avait obtenu en 2020 la désignation d’une juge d’instruction. Gérald Darmanin, qui conteste les accusations, n’a pas été mis en examen et la magistrate a rendu un non-lieu en sa faveur en 2022, confirmé en appel l’année suivante.

En 2020, une information judiciaire avait été ouverte sur des faits de viol qui se seraient produits en 2009 visant le ministre de l’Intérieur, dénoncés par Sophie Spatz-Patterson, une sympathisante de l’UMP. Le ministre de l’Intérieur a bénéficié d’un non-lieu en juillet 2022. Il n’a jamais été mis en examen dans ce dossier. Une décision confirmée par la cour d’appel de Paris en janvier 2023. Sophie Spatz-Patterson avait alors immédiatement déposé un pourvoi en cassation.

Gérald Darmanin a reconnu avoir eu une relation sexuelle, en 2009, avec Sophie Spatz-Patterson. Mais l’ancienne militante affirme qu’il s’agit d’un viol. Dans sa plainte, elle a expliqué l’avoir rencontré alors qu’elle était venue lui demander de l’aide dans le cadre d’une procédure qui l’opposait à son ex compagnon. Cette femme, âgée de 52 ans aujourd’hui, affirme avoir eu le sentiment de devoir « passer à la casserole », selon ses termes, pour que Gérald Darmanin lui donne de l’aide.